Les entrainements de Festung

15.11.o9

Aujourd’hui c’était longe pour Festung et Julie. Pour une première séance la jeune brune pensait que c’était une bonne chose, il pourrait lâcher son gaz tout en travaillant et puis ça leur permettrait de faire doucement connaissance. De plus Julie aimait voir ses chevaux évoluer sans cavalier sur le dos.
Après l’avoir préparé longuement elle l’avait donc dirigé vers le rond de longe. Elle n’avait pas besoin de le motiver, le cheval marchait de lui-même d’un pas très actif, on sentait qu’il avait de l’énergie à revendre. La brune était impressionné par la masse qui se déplacé à côté de lui, il semblait tellement aérien dans son pas qu’elle était étonnée.

Une fois devant le rond de longe, elle l’avait fait tourner pour pouvoir ouvrir et refermer la porte derrière eux. Elle l’avait ensuite envoyé sur la piste, au pas, sans brancher l’enrênement dans un premier temps. Le gris marchait la tête tantôt haute, tantôt basse, humant le sol et regardant se qui se passait aux alentours. La brune ne lui demandait pas grand-chose d’autre que de marcher, dans une allure de travail pour qu’il vienne se décontracter doucement et s’échauffer un peu. Le pas était très important, surtout quand le cheval marchait la tête basse, faisant fonctionner son dos, il étirait les vertèbres dorsales qui étaient trop souvent bloqué par un travail trop haut.

Le gris ne se faisait pas prier pour se porter en avant, d’une allure franche et parfois trop rapide, la jeune fille était obligée de lui demander de ralentir pour qu’il puisse s’échauffer tranquillement. Au bout de 5 min, elle lui demanda de s’arrêter, il n’eut pas grand mal, il semblait être un cheval aux ordres tant qu’on lui faisait des demandes clairs, précises et dans le calme, elle lui demanda ensuite de changer de main et de marcher durant 5 min à l’autre main. Il semblait plus à l’aise à droite qu’a gauche, il faisait plus son cercle et semblait mieux dans ses trajectoires.

Une fois qu’il eut évolué au pas aux deux mains, la jeune fille lui demanda le trot, toujours dans le calme elle voulait qu’il se détende, il faisait quelques démarrages donc la jeune fille lui demandait de ralentir, sans trop le contraindre, il avait aussi besoin de se détendre. Petit à petit il devint un peu plus calme et prit le temps de trotter. Une fois qu’elle l’eut bien détendu au demain, elle fit pareil dans le galop. Les choses se compliquèrent un peu, le cheval sautait beaucoup en l’air, il avait du gaz à lâcher alors la jeune brune le laissa faire un peu à sa guise tant qu’il restait sur le cercle sans lui arracher les mains. Une fois qu’il eut été calmé, Julie le repassa au pas quelques tours pour qu’il souffle un peu puis elle lui attacha le gogue pour commencer le vrai travail.

Julie le renvoya ensuite sur la piste pour le faire marcher, il se mit un peu en défense sur l’enrênement puis ne tarda pas à céder, il avait sans doute l’habitude d’être travaillé dans le bon sens. Elle en tarda pas à le faire passer au trot, elle ne voulait pas faire une séance trop longue aujourd’hui. Elle ne connaissait pas son passé et ne savait pas du tout si il était endurant ou pas. Au trot, il mit un peu plus de temps à céder, il essayait de garder la tête haute, alors la jeune fille le forçait à adopté une allure qui l’obligerai à se descendre dans son attitude, une chose était bonne, il engageait derrière. Lorsqu’il venait céder, la jeune fille le félicitait. De temps à autre, il tombait dans le galop et donné un petit coup de cul pour manifester son mécontentement, alors la jeune fille d’une voix ferme lui disait non et lui demandait le trot, jusqu'à ce qu’il comprenne, puis elle félicitait.

Une fois que le cheval adopta une tenue de travail adéquate et que la jeune fille était satisfaite, elle lui demanda de travailler au galop. Au début il était vif, rapide, ne cherchant pas à se plier mais plutôt à fuir, puis petit à petit il commença à ralentir la cadence et a adopter une position de travail, se pliant doucement, ce n’était quand même pas transcendent, mais il y avait un début de quelque chose.
Elle le fit évoluer aux deux mains, au trois allures, puis elle décida que c’était tout pour aujourd’hui. Alors elle lui enleva tout son harnachement puis elle le laissa quelques minutes dans le rond de longe pour qu’il puisse se rouler et se défouler si il en avait envie. Au bout de 10 min, il se dirigea vers la porte, la ou était la jeune fille et il lui fit comprendre qu’il en avait marre, alors elle lui passa le filet et le ramena à l’écurie pour lui faire un bon pansage.